modeles percolation
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modeles percolation
bonjour,
quelqu'un pourrait-il m'expliquer la partie du cours de pierre joly sur les modèles de percolation en bio cons et leur intérêt sur le suivi des individus svp ?
a+
quelqu'un pourrait-il m'expliquer la partie du cours de pierre joly sur les modèles de percolation en bio cons et leur intérêt sur le suivi des individus svp ?
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azerty- communicatif
- Nombre de messages : 23
Age : 38
Niveau et domaine de formation : Doctorant
Etablissement : Université de Helsinki
Date d'inscription : 14/12/2007
Modèles de percolation en écologie du paysage
Salut,
En fait il me semble que l'intérêt de ces modèles n'est pas de permettre de suivre les individus mais c'est en amont qu'ils servent. Les modèles de percolation sont des modèles mathématiques très utilisés en Ecologie du paysage permettant de décrire en termes géométriques les notions de connexion et de seuil de percolation (passage des espèces) d'un paysage dans l’espace et dans le temps.
Tu peux consulter l'étude suisse ayant servi de base d'explication dans le cours: http://cmpg.unibe.ch/people/ray/diplome/diplome.htm (le pdf est entièrement disponible). Du coup je l'ai lue un peu, elle est extrêmement intéressante, et tout est très précisément expliqué!
Pour faire simple je vais tenter un petit résumé:
Il faut au préalable obtenir une cartographie très précise du paysage et notamment des corridors biologiques en recoupant l'ensemble des bases de données disponibles a différentes échelles en partenariat avec les collectivités (comme les données satellites, les fiches de ZNIEFF, les études locales menées par les associations de protction de la nature etc). A partir de ces données de terrain il a été développé de puissants outils informatiques comme l'approche SIG ("Système d'information géographique") qui permet de compiler et de remanier efficacement les données spatiales. A partir des connaissances relatives à l'espèce étudiée concernant son utilisation des différentes parties de l'habitat (forêts, cultures...) et des obstacles potentiels pouvant gêner potentiellement sa migration (routes, cours d'eaux, murs, zones urbaines...). Les caractéristiques de l’occupation du sol vont faire varier l’énergie théorique dépensée par les individus dans chaque partie. On peut alors créer en utilisant les données cartographiques et des outils mathématiques des cartes de friction qui correspondent à une matrice définissant le coût de passage pour l'animal quand il traverse chaque partie de la carte. A partir de cette carte de friction on peut lancer des simulations qui vont mettre en évidence les corridors empruntables par l'espèce considérée. Ceux-ci sont essentiels à maintenir et à surveiller pour garder une connectivité écologique suffisante au sein du paysage dans un cadre de conservation.
J'espère avoir été assez claire...! Et avoir répondu à ta question...
Elise
En fait il me semble que l'intérêt de ces modèles n'est pas de permettre de suivre les individus mais c'est en amont qu'ils servent. Les modèles de percolation sont des modèles mathématiques très utilisés en Ecologie du paysage permettant de décrire en termes géométriques les notions de connexion et de seuil de percolation (passage des espèces) d'un paysage dans l’espace et dans le temps.
Tu peux consulter l'étude suisse ayant servi de base d'explication dans le cours: http://cmpg.unibe.ch/people/ray/diplome/diplome.htm (le pdf est entièrement disponible). Du coup je l'ai lue un peu, elle est extrêmement intéressante, et tout est très précisément expliqué!
Pour faire simple je vais tenter un petit résumé:
Il faut au préalable obtenir une cartographie très précise du paysage et notamment des corridors biologiques en recoupant l'ensemble des bases de données disponibles a différentes échelles en partenariat avec les collectivités (comme les données satellites, les fiches de ZNIEFF, les études locales menées par les associations de protction de la nature etc). A partir de ces données de terrain il a été développé de puissants outils informatiques comme l'approche SIG ("Système d'information géographique") qui permet de compiler et de remanier efficacement les données spatiales. A partir des connaissances relatives à l'espèce étudiée concernant son utilisation des différentes parties de l'habitat (forêts, cultures...) et des obstacles potentiels pouvant gêner potentiellement sa migration (routes, cours d'eaux, murs, zones urbaines...). Les caractéristiques de l’occupation du sol vont faire varier l’énergie théorique dépensée par les individus dans chaque partie. On peut alors créer en utilisant les données cartographiques et des outils mathématiques des cartes de friction qui correspondent à une matrice définissant le coût de passage pour l'animal quand il traverse chaque partie de la carte. A partir de cette carte de friction on peut lancer des simulations qui vont mettre en évidence les corridors empruntables par l'espèce considérée. Ceux-ci sont essentiels à maintenir et à surveiller pour garder une connectivité écologique suffisante au sein du paysage dans un cadre de conservation.
J'espère avoir été assez claire...! Et avoir répondu à ta question...
Elise
Elise- Squatteurs
- Nombre de messages : 114
Age : 38
Niveau et domaine de formation : Master 2 Bioévaluation des écosystèmes et expertise de la biodiversité
Etablissement : UCB Lyon1
Date d'inscription : 18/10/2007
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