workshop : Le problème de l’adaptation dans les petites pop
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workshop : Le problème de l’adaptation dans les petites pop
Worshop intéressant, si vous etes motivés on peut y aller a plusieurs sinon j'irais seul...........
Réunion Theidolb 2008
Montpellier Supagro, 16 – 17 décembre 2008
Thématique : Le problème de l’adaptation dans les petites populations
Les populations invasives (incluant celles crées artificiellement dans un contexte de lutte biologique), les populations en déclin ou les populations à fortes fluctuations d’effectif ont au moins deux points communs. D’une part, elles passent de manière plus ou moins prolongée par de forts goulots d’étranglement. D’autre part, elles motivent le développement de programmes de gestion des populations dans des perspectives de biodiversité, de productivité agricole, ou de santé humaine.
Une baisse d’effectif affecte l’adaptation de manière directe via les effets Allee élémentaires, ou indirecte via la baisse de variabilité génétique et de prise à la sélection naturelle. Ces problèmes se répercutent en retour sur la démographie, créant une rétroaction qui peut avoir des conséquences drastiques pour le destin des petites populations, comme par exemple, le vortex d’extinction dans lequel peuvent être entraînées les populations en déclin. Certaines populations invasives échappent néanmoins à ce vortex et connaissent par la suite un fort succès écologique. Des hypothèses liées à la théorie des paysages adaptatifs peuvent-elles être avancés si les introductions sont multiples ? Outre les caractéristiques de l’habitat, certains traits d’histoire de vie tels que les systèmes de reproduction peuvent apparaître comme des exaptations affectant le succès invasif des espèces allochtones.
Le problème de l’adaptation dans les petites populations doit donc être pris en compte dans les programmes de gestion des populations. La lutte biologique classique, qui n’est rien d’autre qu’une invasion planifiée d’organismes considérés bénéfiques, n’échappe pas à la règle. Mais la lutte biologique a aussi l’avantage de permettre des expérimentations in natura basées sur des manipulations d’effectifs. La lutte biologique permet donc de tester des hypothèses sur les problèmes d’adaptation dans les petites populations et se présente à ce titre comme une méthodologie possible pour accroître nos connaissances en biologie de la conservation et de l’invasion.
L’objectif de cette 4ème réunion du Theidolb (Test d’Hypothèse sur l’Ecologie des Interactions Durables lors des Opérations de Lutte Biologique ; groupe de travail du Réseau Ecologie des Interaction Durables) est de réfléchir sur les problèmes liés à l’adaptation dans les petites populations en général, qu’elles soient végétales ou animales. Des hypothèses testables dans le cadre de la lutte biologique pourront notamment être proposées.
Topos :
Vous êtes cordialement invités à participer à cette réunion et à y présenter vos recherches sur ce thème. Plusieurs séminaires sont également d’ores-et-déjà proposés au cours des deux journées:
* Pierre Olivier Cheptou, Centre d’écologie Fonctionnelle et Evolutive, CNRS Montpellier. Reproduction dans les petites populations chez les plantes et conséquences évolutives.
* Stéphane Dupas, IRD, Quito, Equateur. Le rôle de la dérive génétique sur le succès invasif.
* Sylvain Glenin, Institut des Science de l’Evolution de Montpellier, Université Montpellier 2. Consequences of deleterious mutations in small and fragmented populations: from models to the wild. The case study of the endangered species Brassica insularis.
* Nathalie Machon, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris. Effet de 10 ans de sélection naturelle sur une population artificielle d'une plante menacée d'extinction dans la forêt de Fontainebleau.
* Nicolas Ris, INRA, Sophia-Antipolis. L'étude des "populations captives" lors des opérations de lutte biologique : un terrain d'expérimentation commun pour les lutteurs biologistes et les biologistes de l'évolution ?
* Georges Roderick, University of California, Berkeley & Maria Navajas, Centre de Biologie et Gestion des Populations, Montpellier. What do studies of invasions tell us about the genetics of small populations?
Inscriptions :
Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un mail à (xavier.fauvergue@sophia.inra.fr) avec vos coordonnées ainsi que le titre et les auteurs de votre communication, si vous souhaitez en présenter vos recherches. Le choix final des communications sera si nécessaire arbitré par le comité d’organisation. N'hésitez pas non plus à faire suivre ce mail à d'autres personnes potentiellement intéressées.
Infos pratiques :
Les informations pratiques (programme détaillé, propositions d’hôtels, plans d’accès, etc…) sont disponibles sur la page web du Theidolb :
http://www.inra.fr/reid/les_groupes/theidolb
A bientôt à Montpellier !
les organisateurs :
Stéphane Dupas (IRD, Equateur)
Arnaud Estoup (INRA Montpellier)
Xavier Fauvergue (INRA, Sophia-Antipolis)
Maria Navajas (INRA, Montpellier)
Nicolas Ris (INRA, Sophia-Antipolis)
Réunion Theidolb 2008
Montpellier Supagro, 16 – 17 décembre 2008
Thématique : Le problème de l’adaptation dans les petites populations
Les populations invasives (incluant celles crées artificiellement dans un contexte de lutte biologique), les populations en déclin ou les populations à fortes fluctuations d’effectif ont au moins deux points communs. D’une part, elles passent de manière plus ou moins prolongée par de forts goulots d’étranglement. D’autre part, elles motivent le développement de programmes de gestion des populations dans des perspectives de biodiversité, de productivité agricole, ou de santé humaine.
Une baisse d’effectif affecte l’adaptation de manière directe via les effets Allee élémentaires, ou indirecte via la baisse de variabilité génétique et de prise à la sélection naturelle. Ces problèmes se répercutent en retour sur la démographie, créant une rétroaction qui peut avoir des conséquences drastiques pour le destin des petites populations, comme par exemple, le vortex d’extinction dans lequel peuvent être entraînées les populations en déclin. Certaines populations invasives échappent néanmoins à ce vortex et connaissent par la suite un fort succès écologique. Des hypothèses liées à la théorie des paysages adaptatifs peuvent-elles être avancés si les introductions sont multiples ? Outre les caractéristiques de l’habitat, certains traits d’histoire de vie tels que les systèmes de reproduction peuvent apparaître comme des exaptations affectant le succès invasif des espèces allochtones.
Le problème de l’adaptation dans les petites populations doit donc être pris en compte dans les programmes de gestion des populations. La lutte biologique classique, qui n’est rien d’autre qu’une invasion planifiée d’organismes considérés bénéfiques, n’échappe pas à la règle. Mais la lutte biologique a aussi l’avantage de permettre des expérimentations in natura basées sur des manipulations d’effectifs. La lutte biologique permet donc de tester des hypothèses sur les problèmes d’adaptation dans les petites populations et se présente à ce titre comme une méthodologie possible pour accroître nos connaissances en biologie de la conservation et de l’invasion.
L’objectif de cette 4ème réunion du Theidolb (Test d’Hypothèse sur l’Ecologie des Interactions Durables lors des Opérations de Lutte Biologique ; groupe de travail du Réseau Ecologie des Interaction Durables) est de réfléchir sur les problèmes liés à l’adaptation dans les petites populations en général, qu’elles soient végétales ou animales. Des hypothèses testables dans le cadre de la lutte biologique pourront notamment être proposées.
Topos :
Vous êtes cordialement invités à participer à cette réunion et à y présenter vos recherches sur ce thème. Plusieurs séminaires sont également d’ores-et-déjà proposés au cours des deux journées:
* Pierre Olivier Cheptou, Centre d’écologie Fonctionnelle et Evolutive, CNRS Montpellier. Reproduction dans les petites populations chez les plantes et conséquences évolutives.
* Stéphane Dupas, IRD, Quito, Equateur. Le rôle de la dérive génétique sur le succès invasif.
* Sylvain Glenin, Institut des Science de l’Evolution de Montpellier, Université Montpellier 2. Consequences of deleterious mutations in small and fragmented populations: from models to the wild. The case study of the endangered species Brassica insularis.
* Nathalie Machon, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris. Effet de 10 ans de sélection naturelle sur une population artificielle d'une plante menacée d'extinction dans la forêt de Fontainebleau.
* Nicolas Ris, INRA, Sophia-Antipolis. L'étude des "populations captives" lors des opérations de lutte biologique : un terrain d'expérimentation commun pour les lutteurs biologistes et les biologistes de l'évolution ?
* Georges Roderick, University of California, Berkeley & Maria Navajas, Centre de Biologie et Gestion des Populations, Montpellier. What do studies of invasions tell us about the genetics of small populations?
Inscriptions :
Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un mail à (xavier.fauvergue@sophia.inra.fr) avec vos coordonnées ainsi que le titre et les auteurs de votre communication, si vous souhaitez en présenter vos recherches. Le choix final des communications sera si nécessaire arbitré par le comité d’organisation. N'hésitez pas non plus à faire suivre ce mail à d'autres personnes potentiellement intéressées.
Infos pratiques :
Les informations pratiques (programme détaillé, propositions d’hôtels, plans d’accès, etc…) sont disponibles sur la page web du Theidolb :
http://www.inra.fr/reid/les_groupes/theidolb
A bientôt à Montpellier !
les organisateurs :
Stéphane Dupas (IRD, Equateur)
Arnaud Estoup (INRA Montpellier)
Xavier Fauvergue (INRA, Sophia-Antipolis)
Maria Navajas (INRA, Montpellier)
Nicolas Ris (INRA, Sophia-Antipolis)
jordi- Muets
- Nombre de messages : 1
Niveau et domaine de formation : M2 EEB
Etablissement : lyon1
Date d'inscription : 16/10/2008
Re: workshop : Le problème de l’adaptation dans les petites pop
pourquoi pas, pourquoi pas...
on devrait possiblement être un peu moins dans le stress des exams de début decembre et pas encore trop dans ceux de janvier...
on devrait possiblement être un peu moins dans le stress des exams de début decembre et pas encore trop dans ceux de janvier...
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