Les 100 espèces les plus invasives
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Les 100 espèces les plus invasives
Salut !
Pour répondre à Adrien, je voudrais proposer un lien vers le site de l’ ISSG (Invasive Species Specialist Group) l ’IUCN. Celui-ci a publié une liste des 100 espèces considérées comme les plus invasives à travers le monde.
En effet la colonisation des milieux par des espèces invasives représente une des grandes causes de pertes de biodiversité. Est appelée invasive une espèce qui se met à proliférer dans des écosystèmes situés en dehors de son aire de répartition naturelle.
Les causes à cela sont assez diverses :
- disparition d’une pression de sélection (ex : extinction d’une espèce prédatrice ou d’un parasite)
- disparition d’une barrière empêchant la migration
- introduction par l’homme, volontaire ou accidentelle …
On estime qu’environ une espèce introduite sur mille devient invasive. Certaines caractéristiques sont prédisposantes : capacité à supporter des variations importantes de certains facteurs écologiques (euryécie), un régime alimentaire généraliste, un pouvoir de dispersion élevé (importance des propagules), un taux d’accroissement des populations important etc. Ces espèces sont très compétitrices et se révèlent être un véritable fléau pour les espèces locales dans la mesure où elles sont responsables d’importants dérèglements au sein des écosystèmes.
Cette liste concerne aussi bien les écosystèmes aquatiques que terrestres. Les critères sur lesquels elle est basée sont les impacts que ces espèces peuvent avoir sur la biodiversité ou sur les activités humaines. Vous trouverez pour chaque espèce des information précises :une photo, son écologie, son aire de répartition, ses impacts etc.
Voici quelques exemples :
- Eleutherodactylus coqui, une petite grenouille arboricole de Porto-Rico très vorace et dont le chant atteint 100 décibels
- Asterias amurensis, un échinoderme asiatique, prédateur qui envahit notamment les élevages de mollusques (en mer)
- Herpestes javanicus, la mangouste grand prédateur d’oiseaux, de reptiles et de micromammifères
- Solenopsis invicta, une espèce de fourmis sud-américaine qui tue ou dérange des grenouilles, des lézard et des mammifères
- Pinus pinaster, le pin maritime, qui modifie les propriété hydrobiologiques des sols et qui résiste au feu
- Vulpes vulpes, le renard, qui représente un danger pour les marsupiaux en Australie
- Plasmodium relictum
Pour répondre à Adrien, je voudrais proposer un lien vers le site de l’ ISSG (Invasive Species Specialist Group) l ’IUCN. Celui-ci a publié une liste des 100 espèces considérées comme les plus invasives à travers le monde.
En effet la colonisation des milieux par des espèces invasives représente une des grandes causes de pertes de biodiversité. Est appelée invasive une espèce qui se met à proliférer dans des écosystèmes situés en dehors de son aire de répartition naturelle.
Les causes à cela sont assez diverses :
- disparition d’une pression de sélection (ex : extinction d’une espèce prédatrice ou d’un parasite)
- disparition d’une barrière empêchant la migration
- introduction par l’homme, volontaire ou accidentelle …
On estime qu’environ une espèce introduite sur mille devient invasive. Certaines caractéristiques sont prédisposantes : capacité à supporter des variations importantes de certains facteurs écologiques (euryécie), un régime alimentaire généraliste, un pouvoir de dispersion élevé (importance des propagules), un taux d’accroissement des populations important etc. Ces espèces sont très compétitrices et se révèlent être un véritable fléau pour les espèces locales dans la mesure où elles sont responsables d’importants dérèglements au sein des écosystèmes.
Cette liste concerne aussi bien les écosystèmes aquatiques que terrestres. Les critères sur lesquels elle est basée sont les impacts que ces espèces peuvent avoir sur la biodiversité ou sur les activités humaines. Vous trouverez pour chaque espèce des information précises :une photo, son écologie, son aire de répartition, ses impacts etc.
Voici quelques exemples :
- Eleutherodactylus coqui, une petite grenouille arboricole de Porto-Rico très vorace et dont le chant atteint 100 décibels
- Asterias amurensis, un échinoderme asiatique, prédateur qui envahit notamment les élevages de mollusques (en mer)
- Herpestes javanicus, la mangouste grand prédateur d’oiseaux, de reptiles et de micromammifères
- Solenopsis invicta, une espèce de fourmis sud-américaine qui tue ou dérange des grenouilles, des lézard et des mammifères
- Pinus pinaster, le pin maritime, qui modifie les propriété hydrobiologiques des sols et qui résiste au feu
- Vulpes vulpes, le renard, qui représente un danger pour les marsupiaux en Australie
- Plasmodium relictum
Elise- Squatteurs
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Niveau et domaine de formation : Master 2 Bioévaluation des écosystèmes et expertise de la biodiversité
Etablissement : UCB Lyon1
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