Interactions Durables et Symbioses
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Interactions Durables et Symbioses
On peut classer les interactions biotiques sous deux grands types : durables ou momentanées
Par ces deux termes, nous cherchons à savoir si la relation uniant nos deux protagonistes est ponctuelle (comme la prédation) ou sera conservée sur une relativement longue période et peut donc être considérée comme durable (comme le parasitisme).
S'il est facile de classer la prédation et le parasitisme dans ces catégorie, il n'en sera pas de même pour le mutualisme ou même la compétition qui peuvent selon les exemples appartenir à l'une ou l'autre de ces catégories.
L'interêt de classer les interactions selon ces deux modalités est qu'elle influe sur la stratégie prise par les partenaires. Tout d'abord, si nous sommes dans un cas d'interactions durables nous aurons un souci d'économie, non nécessaire à l'interaction momentannée. Nous pouvons facilement imaginer qu'à l'interieur d'une relation mutualiste durable, il faut bien que les partenaires modèrent l'interaction pour ne pas s'autoépuiser trop rapidement.
Cela rejoint la théorie de l'équilibre dynamique de Claude Combes selon laquelle un parasite a tout interêt a économiser son hôte et ne pas être trop virulent s'il ne veut pas lui être brutalement létal et donc entrainer sa propre mort par la même occasion.
Dans le summum de l'interaction durable, on trouve des organismes qui vont jusqu'à partager au niveau cellulaire et être si fortement lié qu'il serait facile de les considérer comme un seul individu. C'est le cas par exemple des lichens, resultat d'une interaction forte entre un chamignon hétérotrophe et une algue verte. On parle alors de symbiose.
Celle ci peut être obligatoire ou non, positive pour les deux (symbiose mutualiste) ou pour un seul (symbiose parasitaire ou commensaliste)
References :
Interactions Durables et Parasitisme : un équilibre dynamique de Claude COMBES
Par ces deux termes, nous cherchons à savoir si la relation uniant nos deux protagonistes est ponctuelle (comme la prédation) ou sera conservée sur une relativement longue période et peut donc être considérée comme durable (comme le parasitisme).
S'il est facile de classer la prédation et le parasitisme dans ces catégorie, il n'en sera pas de même pour le mutualisme ou même la compétition qui peuvent selon les exemples appartenir à l'une ou l'autre de ces catégories.
L'interêt de classer les interactions selon ces deux modalités est qu'elle influe sur la stratégie prise par les partenaires. Tout d'abord, si nous sommes dans un cas d'interactions durables nous aurons un souci d'économie, non nécessaire à l'interaction momentannée. Nous pouvons facilement imaginer qu'à l'interieur d'une relation mutualiste durable, il faut bien que les partenaires modèrent l'interaction pour ne pas s'autoépuiser trop rapidement.
Cela rejoint la théorie de l'équilibre dynamique de Claude Combes selon laquelle un parasite a tout interêt a économiser son hôte et ne pas être trop virulent s'il ne veut pas lui être brutalement létal et donc entrainer sa propre mort par la même occasion.
Dans le summum de l'interaction durable, on trouve des organismes qui vont jusqu'à partager au niveau cellulaire et être si fortement lié qu'il serait facile de les considérer comme un seul individu. C'est le cas par exemple des lichens, resultat d'une interaction forte entre un chamignon hétérotrophe et une algue verte. On parle alors de symbiose.
Celle ci peut être obligatoire ou non, positive pour les deux (symbiose mutualiste) ou pour un seul (symbiose parasitaire ou commensaliste)
References :
Interactions Durables et Parasitisme : un équilibre dynamique de Claude COMBES
Re: Interactions Durables et Symbioses
Tu as touché du doigt un autre problème de classification de ses différentes interactions.
En effet selon les études ou selon les phénomènes, processus, principes écologiques en questions, ont peut classer les différentes interactions de plusieurs manières. Et c'est de là que viennent beaucoup de problèmes sémantiques!
Il faut bien comprendre que les différents type d'interactions ne changent pas fondamentalement bien sûr. Et ils ont été plus ou moins tous cités par notre ami Adrien (:p). Ils se définissent selon les coûts et bénéfices apportés aux différents protagonistes. Mais leur dénomination peut changer d'un cours à un autre, d'un livre à un prof ou même à une publi.
Les termes qui posent le plus problème sont ceux qui décrivent les interactions durable. Et notament celui de symbiose :
Ce terme signifie a proprement parler une interaction durable et intime entre deux organismes vivants. Ainsi en ce sens il recouvre autant les symbioses mutualistes (= à bénéfices réciproques) que parasitaires!
La frontière entre ces deux types d'interactions qui paraissent opposés est d'ailleurs très mince. En effet si l'on replace les interactions (qui sont par nature définis dans un environement déterministe atemporel) dans un cadre dynamique on rencontre de nombreux exemples de parasitismes ayant évolués vers une symbiose mutualiste.
Enfin ceci fera l'objet d'un prochain post car : 1 c'est un sujet vaste, 2 je vais me faire taper sur les doigts si je ne respecte pas le principe d'une info par post ^^
Pour en revenir au terme de symbiose donc (:p), certains auteurs distinguent symbiose stricte (= mutualiste) de symbiose au sens large qui comprend les deux types d'interaction et tous leur intermédiares...
Mais ce n'est pas si simple! En effet pour d'autres auteurs symbiose stricte signifie avec une relation intime au niveau cellulaire ou tissulaire, c'est à dire où le symbionte vi à l'interieur de l'hôte. Tandis que symbiose au sens large représenterait pour eux toutes les formes de mutualismes... Cette dénomination tend à disparaître mais on peut la rencontrer encore parfois... Méfiance.
Dernière possibilité : pour certain symbiose stricte signifie obligatoire...
On s'y perd un peu n'est-ce pas ^^
Ce qui est important je pense c'est de bien avoir compris la définition de l'interaction étudiée même si le terme ne correspond pas à ce que l'on nous à décrit. Soyez donc toujours critique et vigilant avant de résumer et d'intégrer une information
Ainsi je completerais donc la classification d'Adrien (cf. : https://ladoua.exprimetoi.net/interactions-biotiques-f35/interactions-biotiques-t87.htm) en disant que la symbiose (S) est une des formes de mutualisme (M) et non un synonyme mais que pareillement, le mutualisme n'est qu'un type de symbiose!
M =
soit S (+ notion de relation intime)
soit Non symbiotique
S =
soit Mutualiste
soit Parasitaire
Ce raisonnement s'applique aussi au terme parasitisme.... :p
En effet selon les études ou selon les phénomènes, processus, principes écologiques en questions, ont peut classer les différentes interactions de plusieurs manières. Et c'est de là que viennent beaucoup de problèmes sémantiques!
Il faut bien comprendre que les différents type d'interactions ne changent pas fondamentalement bien sûr. Et ils ont été plus ou moins tous cités par notre ami Adrien (:p). Ils se définissent selon les coûts et bénéfices apportés aux différents protagonistes. Mais leur dénomination peut changer d'un cours à un autre, d'un livre à un prof ou même à une publi.
Les termes qui posent le plus problème sont ceux qui décrivent les interactions durable. Et notament celui de symbiose :
Ce terme signifie a proprement parler une interaction durable et intime entre deux organismes vivants. Ainsi en ce sens il recouvre autant les symbioses mutualistes (= à bénéfices réciproques) que parasitaires!
La frontière entre ces deux types d'interactions qui paraissent opposés est d'ailleurs très mince. En effet si l'on replace les interactions (qui sont par nature définis dans un environement déterministe atemporel) dans un cadre dynamique on rencontre de nombreux exemples de parasitismes ayant évolués vers une symbiose mutualiste.
Enfin ceci fera l'objet d'un prochain post car : 1 c'est un sujet vaste, 2 je vais me faire taper sur les doigts si je ne respecte pas le principe d'une info par post ^^
Pour en revenir au terme de symbiose donc (:p), certains auteurs distinguent symbiose stricte (= mutualiste) de symbiose au sens large qui comprend les deux types d'interaction et tous leur intermédiares...
Mais ce n'est pas si simple! En effet pour d'autres auteurs symbiose stricte signifie avec une relation intime au niveau cellulaire ou tissulaire, c'est à dire où le symbionte vi à l'interieur de l'hôte. Tandis que symbiose au sens large représenterait pour eux toutes les formes de mutualismes... Cette dénomination tend à disparaître mais on peut la rencontrer encore parfois... Méfiance.
Dernière possibilité : pour certain symbiose stricte signifie obligatoire...
On s'y perd un peu n'est-ce pas ^^
Ce qui est important je pense c'est de bien avoir compris la définition de l'interaction étudiée même si le terme ne correspond pas à ce que l'on nous à décrit. Soyez donc toujours critique et vigilant avant de résumer et d'intégrer une information
Ainsi je completerais donc la classification d'Adrien (cf. : https://ladoua.exprimetoi.net/interactions-biotiques-f35/interactions-biotiques-t87.htm) en disant que la symbiose (S) est une des formes de mutualisme (M) et non un synonyme mais que pareillement, le mutualisme n'est qu'un type de symbiose!
M =
soit S (+ notion de relation intime)
soit Non symbiotique
S =
soit Mutualiste
soit Parasitaire
Ce raisonnement s'applique aussi au terme parasitisme.... :p
n'LN- timide
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Niveau et domaine de formation : Master 1 biologie
Etablissement : Université Claude Bernard
Date d'inscription : 16/11/2007
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