vaccination grippe A des femmes enceintes???
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vaccination grippe A des femmes enceintes???
Bonsoir,
Adrien me conseille de poster ici ma question et en effet, ça serait très important pour moi d'avoir votre point de vue scientifique sur la question!
J'ai 27 ans, je suis enceinte de 4 mois et demi et je suis assistante sociale dans un collège et un lycée (dans lesquels les premiers cas de grippe A arrivent).
Je suis d'emblée contre le vaccin, voulant éviter les plus possible de produits chimiques pendant ma grossesse et n'arrivant pas à savoir si nous avons assez de recul avec ce vaccin.
Que pensez-vous de manière générale du vaccin? Et pour les femmes enceintes en particuliers?
Je vous remercie pour les éventuelles réponses que vous pourrez m'apporter. (sachant que je suis très loin d'être scientifique, je ne comprends que les mots simples en la matière!)
voici un article qui parait poser des questions intéressantes à mon gout : http://www.leparisien.fr/societe/les-francais-doivent-savoir-ce-qu-on-va-leur-injecter-14-09-2009-637545.php
Astrid
Adrien me conseille de poster ici ma question et en effet, ça serait très important pour moi d'avoir votre point de vue scientifique sur la question!
J'ai 27 ans, je suis enceinte de 4 mois et demi et je suis assistante sociale dans un collège et un lycée (dans lesquels les premiers cas de grippe A arrivent).
Je suis d'emblée contre le vaccin, voulant éviter les plus possible de produits chimiques pendant ma grossesse et n'arrivant pas à savoir si nous avons assez de recul avec ce vaccin.
Que pensez-vous de manière générale du vaccin? Et pour les femmes enceintes en particuliers?
Je vous remercie pour les éventuelles réponses que vous pourrez m'apporter. (sachant que je suis très loin d'être scientifique, je ne comprends que les mots simples en la matière!)
voici un article qui parait poser des questions intéressantes à mon gout : http://www.leparisien.fr/societe/les-francais-doivent-savoir-ce-qu-on-va-leur-injecter-14-09-2009-637545.php
Astrid
Astrid- timide
- Nombre de messages : 11
Niveau et domaine de formation : Assistante Sociale
Etablissement : LP et Collège
Date d'inscription : 25/04/2008
Re: vaccination grippe A des femmes enceintes???
voila un extrait du rapport de l'inserm du 11/09/2009:
INFORMATIONS SUR LA GRIPPE A/H1N1
Par Jean-François Delfraissy, directeur de l'institut thématique multi-
organisme Micobiologie et maladies infectieuses
voila la partie concernant la vaccination :
9. Stratégie vaccinale
Le vaccin antigrippal saisonnier est efficace puisqu’on estime qu’il réduit de 80% les cas
de grippe. On ne parle ici que de cas de grippe prouvée virologiquement ... En revanche
il ne réduit que d’un tiers la fréquence des syndromes grippaux hivernaux, syndromes
cliniquement identiques à la grippe (fièvre importante, courbatures, toux) mais dus à
d’autres virus (rhino- ou coronavirus notamment). Cette ressemblance entre les diverses
maladies virales respiratoires hivernales explique les doutes exprimés parfois sur l’utilité
de la vaccination.
Pour la grippe saisonnière la fabrication du vaccin a débuté dès le printemps dernier
et il est disponible depuis le 10 septembre. La campagne de vaccination peut donc
démarrer très rapidement
Pour le vaccin spécifique H1N1v, les informations dont on dispose indiquent qu’il sera
disponible fin octobre en grande quantité. Il faudra sans doute 2 injections vaccinales
elles aussi espacées de 2 à 3 semaines. Deux fabricants (Sinovac en Chine et Novartis)
ont annoncé des résultats prometteurs après une seule injection mais il faut encore
attendre la publication des résultats des études réalisées pour en être sûr.
De nombreux pays ont adopté une politique de vaccination de masse (>80%) de la
population, certains (USA) préférant une vaccination plus ciblée (50%) voire plus
restreinte.
Dans tous les cas on retrouve parmi les cibles choisies au minimum les populations
suivantes
Les femmes enceintes et les personnes atteintes de pathologie chronique en raison du
risque de formes graves
Les enfants et adultes jeunes de 2 à 25 ans car c’est la population la plus atteinte et donc
la plus « responsable » de la transmission active
Les parents des enfants et adultes jeunes ci-dessus
Les personnels de santé en raison de leur rôle stratégique
Les données sont manquantes quant à l’intérêt de la vaccination chez les enfants de 6
mois à 2 ans.
10. Sécurité vaccinale
Pour le vaccin saisonnier rien ne diffère des années antérieures en terme de processus de
qualité.
Pour le vaccin dit pandémique, certains laboratoires (GlaxoSmithKline, Baxter ou
Novartis) avaient anticipé une éventuelle menace pandémique en mettant au point un
vaccin anti H5N1 (le virus de la grippe aviaire) pour lequel ils ont ont obtenu en 2005
une AMM dite prototype (mock-up en anglais) au terme d’un processus standard de
qualification. Aujourd'hui il ne s'agit donc que de changer de souche virale (remplacer
H5N1 par H1N1) et par conséquent la partie "sécurité" de l'évaluation n'est pas à refaire
en totalité. Comme l’indique l’agence européenne de médicaments (EMEA) l'insertion
d'une nouvelle souche dans un vaccin n'affecte pas de manière notable la sécurité ou le
niveau de protection. Le processus est identique à celui mis en œuvre tous les ans pour
la grippe saisonnière où l'on n'a besoin également que d'une "variation" de l'AMM.
Pour d'autres laboratoires, comme Sanofi-Pasteur qui n'a pas d’AMM dite prototype, il
faut déposer une demande d'AMM "pleine et entière". Elle sera accordée au terme du
processus complet de validation par les autorités sanitaires européennes. L'AMM obtenue,
les lots eux-mêmes sont testés avant mise à disposition.
L’autre inquiétude perçue concerne les adjuvants, produits ajoutés à de nombreux
vaccins pour renforcer leur immunogénicité et leur efficacité. Le squalène utilisé dans
certains vaccins antigrippaux est une substance que l'on trouve à l'état naturel dans les
plantes, chez l'animal et chez l'homme où il est synthétisé dans le foie. On le trouve
également dans différents aliments, produits cosmétiques etc. Depuis 1997, un vaccin
antigrippal (FLUAD, Lab. Chiron) adjuvanté avec du squalène a été homologué dans
plusieurs pays européens et 22 millions de doses ont été administrées sans problème de
sécurité particulier (source OMS). Le syndrome dit de la guerre du Golfe a été un
moment rattaché à la présence de squalène dans les vaccins utilisés (anthrax) ... qui en
fait n’en contenaient pas.
11. Faut-il vacciner contre une affection bénigne ?
Les prévisions estiment qu’environ entre 5 et 20 millions de français (1/3) seront touchés
par la grippe H1N1soit plus de 4 à 5 fois plus que dans le cas de la grippe saisonnière. Le
risque est sûrement accru (#1/2) pour les acteurs de la santé qui seront à l’évidence en
contact fréquent avec les patients porteurs du virus.
Dès lors la vaccination peut être envisagée dans plusieurs buts:
• se protéger individuellement : le risque est faible mais cela revient à choisir entre deux
risques : 1 cas grave /1000 en cas de maladie (à ce jour), 1 complication grave
/1.000.000 pour la vaccination.
• protéger les personnes à risque (nourrissons, sujets âgés, maladies chroniques)
• protéger collectivement la population : on sait que dès qu’un pourcentage suffisant de
sujets est immunisé dans une population la transmission des maladies épidémiques
disparaît. Ce taux varie selon les maladies mais est estimé à 70-80% pour la grippe. Etre
vacciné c’est s’inscrire dans ce processus de protection collective.
• rester disponible : certaines professions (santé, pompiers, police par exemple) sont
indispensables à la continuité du service public : ne pas être vacciné c’est ne pas être
disponible pour les autres, c’est aussi transmettre le virus à ses collègues ce qui les
rendra eux-aussi indisponibles.
• protéger ses proches : on a vu que les soignants seront sûrement exposés à la grippe
et de ce fait susceptibles de le transmettre à leurs proches qui peuvent faire partie d’un
groupe à risque (nourrissons, sujets âgés, maladies chroniques). Etre vacciné c’est
protéger ses proches.
On voit donc qu’il y a à la fois des motivations individuelles et des motivations collectives
incitant à se faire vacciner.
et voila des réponses a d'autre question classques également publé par l'Iserm :
4. A côté du vaccin on parle beaucoup des adjuvants. Qu’en penser ?
On ajoute des adjuvants à de nombreux vaccins pour renforcer leur
immunogénicité et leur efficacité.
Le squalène utilisé dans certains vaccins antigrippaux est une substance que l'on
trouve à l'état naturel dans les plantes, chez l'animal et chez l'homme où il est
synthétisé dans le foie. On le trouve également dans différents aliments, produits
cosmétiques etc. Depuis 1997, un vaccin antigrippal (FLUAD, Lab. Chiron)
adjuvanté avec du squalène a été homologué dans plusieurs pays européens et
22 millions de doses ont été administrées sans problème de sécurité particulier
(source OMS). Le syndrome dit de la guerre du Golfe a été un moment rattaché
à la présence de squalène dans les vaccins utilisés (anthrax) ... qui en fait n’en
contenaient pas.
J'espère que ça répondra à vos questions.
Si vous voulez les rapports complets je peut vous les envoyer par mail.
INFORMATIONS SUR LA GRIPPE A/H1N1
Par Jean-François Delfraissy, directeur de l'institut thématique multi-
organisme Micobiologie et maladies infectieuses
voila la partie concernant la vaccination :
9. Stratégie vaccinale
Le vaccin antigrippal saisonnier est efficace puisqu’on estime qu’il réduit de 80% les cas
de grippe. On ne parle ici que de cas de grippe prouvée virologiquement ... En revanche
il ne réduit que d’un tiers la fréquence des syndromes grippaux hivernaux, syndromes
cliniquement identiques à la grippe (fièvre importante, courbatures, toux) mais dus à
d’autres virus (rhino- ou coronavirus notamment). Cette ressemblance entre les diverses
maladies virales respiratoires hivernales explique les doutes exprimés parfois sur l’utilité
de la vaccination.
Pour la grippe saisonnière la fabrication du vaccin a débuté dès le printemps dernier
et il est disponible depuis le 10 septembre. La campagne de vaccination peut donc
démarrer très rapidement
Pour le vaccin spécifique H1N1v, les informations dont on dispose indiquent qu’il sera
disponible fin octobre en grande quantité. Il faudra sans doute 2 injections vaccinales
elles aussi espacées de 2 à 3 semaines. Deux fabricants (Sinovac en Chine et Novartis)
ont annoncé des résultats prometteurs après une seule injection mais il faut encore
attendre la publication des résultats des études réalisées pour en être sûr.
De nombreux pays ont adopté une politique de vaccination de masse (>80%) de la
population, certains (USA) préférant une vaccination plus ciblée (50%) voire plus
restreinte.
Dans tous les cas on retrouve parmi les cibles choisies au minimum les populations
suivantes
Les femmes enceintes et les personnes atteintes de pathologie chronique en raison du
risque de formes graves
Les enfants et adultes jeunes de 2 à 25 ans car c’est la population la plus atteinte et donc
la plus « responsable » de la transmission active
Les parents des enfants et adultes jeunes ci-dessus
Les personnels de santé en raison de leur rôle stratégique
Les données sont manquantes quant à l’intérêt de la vaccination chez les enfants de 6
mois à 2 ans.
10. Sécurité vaccinale
Pour le vaccin saisonnier rien ne diffère des années antérieures en terme de processus de
qualité.
Pour le vaccin dit pandémique, certains laboratoires (GlaxoSmithKline, Baxter ou
Novartis) avaient anticipé une éventuelle menace pandémique en mettant au point un
vaccin anti H5N1 (le virus de la grippe aviaire) pour lequel ils ont ont obtenu en 2005
une AMM dite prototype (mock-up en anglais) au terme d’un processus standard de
qualification. Aujourd'hui il ne s'agit donc que de changer de souche virale (remplacer
H5N1 par H1N1) et par conséquent la partie "sécurité" de l'évaluation n'est pas à refaire
en totalité. Comme l’indique l’agence européenne de médicaments (EMEA) l'insertion
d'une nouvelle souche dans un vaccin n'affecte pas de manière notable la sécurité ou le
niveau de protection. Le processus est identique à celui mis en œuvre tous les ans pour
la grippe saisonnière où l'on n'a besoin également que d'une "variation" de l'AMM.
Pour d'autres laboratoires, comme Sanofi-Pasteur qui n'a pas d’AMM dite prototype, il
faut déposer une demande d'AMM "pleine et entière". Elle sera accordée au terme du
processus complet de validation par les autorités sanitaires européennes. L'AMM obtenue,
les lots eux-mêmes sont testés avant mise à disposition.
L’autre inquiétude perçue concerne les adjuvants, produits ajoutés à de nombreux
vaccins pour renforcer leur immunogénicité et leur efficacité. Le squalène utilisé dans
certains vaccins antigrippaux est une substance que l'on trouve à l'état naturel dans les
plantes, chez l'animal et chez l'homme où il est synthétisé dans le foie. On le trouve
également dans différents aliments, produits cosmétiques etc. Depuis 1997, un vaccin
antigrippal (FLUAD, Lab. Chiron) adjuvanté avec du squalène a été homologué dans
plusieurs pays européens et 22 millions de doses ont été administrées sans problème de
sécurité particulier (source OMS). Le syndrome dit de la guerre du Golfe a été un
moment rattaché à la présence de squalène dans les vaccins utilisés (anthrax) ... qui en
fait n’en contenaient pas.
11. Faut-il vacciner contre une affection bénigne ?
Les prévisions estiment qu’environ entre 5 et 20 millions de français (1/3) seront touchés
par la grippe H1N1soit plus de 4 à 5 fois plus que dans le cas de la grippe saisonnière. Le
risque est sûrement accru (#1/2) pour les acteurs de la santé qui seront à l’évidence en
contact fréquent avec les patients porteurs du virus.
Dès lors la vaccination peut être envisagée dans plusieurs buts:
• se protéger individuellement : le risque est faible mais cela revient à choisir entre deux
risques : 1 cas grave /1000 en cas de maladie (à ce jour), 1 complication grave
/1.000.000 pour la vaccination.
• protéger les personnes à risque (nourrissons, sujets âgés, maladies chroniques)
• protéger collectivement la population : on sait que dès qu’un pourcentage suffisant de
sujets est immunisé dans une population la transmission des maladies épidémiques
disparaît. Ce taux varie selon les maladies mais est estimé à 70-80% pour la grippe. Etre
vacciné c’est s’inscrire dans ce processus de protection collective.
• rester disponible : certaines professions (santé, pompiers, police par exemple) sont
indispensables à la continuité du service public : ne pas être vacciné c’est ne pas être
disponible pour les autres, c’est aussi transmettre le virus à ses collègues ce qui les
rendra eux-aussi indisponibles.
• protéger ses proches : on a vu que les soignants seront sûrement exposés à la grippe
et de ce fait susceptibles de le transmettre à leurs proches qui peuvent faire partie d’un
groupe à risque (nourrissons, sujets âgés, maladies chroniques). Etre vacciné c’est
protéger ses proches.
On voit donc qu’il y a à la fois des motivations individuelles et des motivations collectives
incitant à se faire vacciner.
et voila des réponses a d'autre question classques également publé par l'Iserm :
4. A côté du vaccin on parle beaucoup des adjuvants. Qu’en penser ?
On ajoute des adjuvants à de nombreux vaccins pour renforcer leur
immunogénicité et leur efficacité.
Le squalène utilisé dans certains vaccins antigrippaux est une substance que l'on
trouve à l'état naturel dans les plantes, chez l'animal et chez l'homme où il est
synthétisé dans le foie. On le trouve également dans différents aliments, produits
cosmétiques etc. Depuis 1997, un vaccin antigrippal (FLUAD, Lab. Chiron)
adjuvanté avec du squalène a été homologué dans plusieurs pays européens et
22 millions de doses ont été administrées sans problème de sécurité particulier
(source OMS). Le syndrome dit de la guerre du Golfe a été un moment rattaché
à la présence de squalène dans les vaccins utilisés (anthrax) ... qui en fait n’en
contenaient pas.
J'espère que ça répondra à vos questions.
Si vous voulez les rapports complets je peut vous les envoyer par mail.
baptiste- communicatif
- Nombre de messages : 49
Age : 40
Niveau et domaine de formation : interne d'Anesthési - Réanimation 2eme semestre + M2R neuroscience
Etablissement : lyon 1
Date d'inscription : 01/11/2007
Re: vaccination grippe A des femmes enceintes???
Personnellement je me méfie des réponses d'un type qui écrit "Je peux" avec un "t" à la fin...
Bon, moi je suis franchement contre la vaccination massive, mais c'est plus par conviction que par rapport à des données scientifiques, alors je vais peut être me faire modérer et ce message va disparaitre (car ce forum n'est pas fait pour exprimer des convictions, mais juste des faits scientifiques, et c'est très bien comme ça). Après, la question c'est "que pensez vous" donc ma réponse c'est que moi je suis contre. Ça aurait fait un très bon "débat du mois" ce sujet !
Les données que j'ai tout de même :
- ce virus est beaucoup moins meurtrier que la grippe saisonnière
- mon médecin que j'ai vu ce matin m'a avoué n'avoir vu encore aucun cas de grippe A
Bon, moi je suis franchement contre la vaccination massive, mais c'est plus par conviction que par rapport à des données scientifiques, alors je vais peut être me faire modérer et ce message va disparaitre (car ce forum n'est pas fait pour exprimer des convictions, mais juste des faits scientifiques, et c'est très bien comme ça). Après, la question c'est "que pensez vous" donc ma réponse c'est que moi je suis contre. Ça aurait fait un très bon "débat du mois" ce sujet !
Les données que j'ai tout de même :
- ce virus est beaucoup moins meurtrier que la grippe saisonnière
- mon médecin que j'ai vu ce matin m'a avoué n'avoir vu encore aucun cas de grippe A
Margaux- Squatteurs
- Nombre de messages : 157
Niveau et domaine de formation : Master2 neurosciences (recherche)
Etablissement : UCB Lyon1
Date d'inscription : 21/10/2007
Re: vaccination grippe A des femmes enceintes???
Ce thème est évidemment sujet à controverse, et nous avons toujours souhaité, comme le rappelait Margaux, rester neutre et n'exposer que les faits scientifiques.
Je propose d'être tolérant autour de ce sujet, et ne pas faire de la modération intensive. Toutefois, je demande à chacun que ce sujet ne devienne pas un débat du "pour" ou "contre".
Il est préférable que nous proposions une discussion autour des raisons scientifiques qui pousse à être pour ou contre cette vaccination, relater les propos des experts des deux parties, et expliquer aux plus néophytes les termes parfois complexes. Créer un débat autour de ce sujet n'aurait pas grand originalité, ceux qui souhaite le faire peuvent trouver bon nombre de forum exploitant ce sujet en vogue
Pour réouvrir la discussion, une série de question pour les plus experts d'entre nous :
- Qui y-a-t'il a craindre potentiellement d'une vaccination en masse ?
- Quel est le risque présager de cette grippe A dans noter pays ?
- Y-t-il des actions humanitaires prévues dans les pays du Tiers monde qui risque d'être plus fortement touchés que le notre ?
- On parle de risque mal connu du vaccin, comment teste-t-on un vaccin, quel recule est nécessaire pour s'assurer de son efficacité et sa non-dangerosité ?
Je propose d'être tolérant autour de ce sujet, et ne pas faire de la modération intensive. Toutefois, je demande à chacun que ce sujet ne devienne pas un débat du "pour" ou "contre".
Il est préférable que nous proposions une discussion autour des raisons scientifiques qui pousse à être pour ou contre cette vaccination, relater les propos des experts des deux parties, et expliquer aux plus néophytes les termes parfois complexes. Créer un débat autour de ce sujet n'aurait pas grand originalité, ceux qui souhaite le faire peuvent trouver bon nombre de forum exploitant ce sujet en vogue
Pour réouvrir la discussion, une série de question pour les plus experts d'entre nous :
- Qui y-a-t'il a craindre potentiellement d'une vaccination en masse ?
- Quel est le risque présager de cette grippe A dans noter pays ?
- Y-t-il des actions humanitaires prévues dans les pays du Tiers monde qui risque d'être plus fortement touchés que le notre ?
- On parle de risque mal connu du vaccin, comment teste-t-on un vaccin, quel recule est nécessaire pour s'assurer de son efficacité et sa non-dangerosité ?
Re: vaccination grippe A des femmes enceintes???
Juste pour completer quelques info sur la grippe A H1N1:
- le virus n'est pas moins meurtrié que la grippe saisonnière. Pour l'instant leur pouvoir pathogène est a peu près similaire, à la différence près que certaines complications sembles être plus fréquentes chez le sujet jeune pour le virus H1 N1.
- La grosse différence actuelle c'est le taux d'attaque du virus H1 N1 qui est de l'ordre de 45%. Nettement supérieur à celui de la grippe saisonnière.
- Le risque principale de cette pandémie, réside dans une éventuelle mutation du virus augmentant sa pathogènicité. Il faut quand même se rappeler que la grippe espagnol à fait pas mal de mort...
Enfin pour le moment, ça reste une grippe "classique" mais très contagieuse.
- peut être que le médecin de margaux n'as pas vu de cas de grippe A dans son cabinet, mais le service d'infectieux de l'hopital de la croix rousse ainsi que d'autres services des hopitaux de Lyon, ont déjà eu des cas autentifiés sans pour autant avoir de cas nécéssitant un service de réanimation pour l'instant.
- le virus n'est pas moins meurtrié que la grippe saisonnière. Pour l'instant leur pouvoir pathogène est a peu près similaire, à la différence près que certaines complications sembles être plus fréquentes chez le sujet jeune pour le virus H1 N1.
- La grosse différence actuelle c'est le taux d'attaque du virus H1 N1 qui est de l'ordre de 45%. Nettement supérieur à celui de la grippe saisonnière.
- Le risque principale de cette pandémie, réside dans une éventuelle mutation du virus augmentant sa pathogènicité. Il faut quand même se rappeler que la grippe espagnol à fait pas mal de mort...
Enfin pour le moment, ça reste une grippe "classique" mais très contagieuse.
- peut être que le médecin de margaux n'as pas vu de cas de grippe A dans son cabinet, mais le service d'infectieux de l'hopital de la croix rousse ainsi que d'autres services des hopitaux de Lyon, ont déjà eu des cas autentifiés sans pour autant avoir de cas nécéssitant un service de réanimation pour l'instant.
baptiste- communicatif
- Nombre de messages : 49
Age : 40
Niveau et domaine de formation : interne d'Anesthési - Réanimation 2eme semestre + M2R neuroscience
Etablissement : lyon 1
Date d'inscription : 01/11/2007
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